lundi 3 août 2009

Les indemnités horaires pour travaux supplémentaires




Depuis l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2002, du décret du 25 août 2000 relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail, les horaires de travail des agents sont définis à l’intérieur de périodes de référence dénommées cycles de travail.

Le versement des indemnités horaires est subordonné à la mise en œuvre, par l’employeur, de moyens de contrôle automatisés permettant de comptabiliser les heures supplémentaires. Par exception, un dispositif déclaratif contrôlable peut être mis en place pour les personnels qui exercent leurs activités en dehors de leurs locaux de rattachement ou lorsque les effectifs d’un site sont inférieurs à dix. Il faut également que les agents exercent des fonctions ou appartiennent à des corps, grades ou emplois dont les missions impliquent la réalisation effective d’heures supplémentaires.

La liste des personnels répondant à ces conditions est fixée par arrêtés conjoints qui peuvent concerner :

- les fonctionnaires de catégorie C
- les fonctionnaires de catégorie B dont la rémunération est, au plus, égale à l’indice brut 380,
- le cas échéant, les fonctionnaires de catégorie B dont la rémunération est supérieure à
l’indice brut 380,
- les agents non titulaires de droit public de même niveau et exerçant des fonctions de même
nature que les fonctionnaires précités.

La compensation des heures supplémentaires peut être réalisée en tout ou partie, sous la forme de repos compensateur. A défaut d’une compensation sous forme d’un repos compensateur, l’heure supplémentaire est indemnisée.

Le montant de l’indemnité horaire est calculé en fonction de l’indice détenu par l’agent, dans les conditions suivantes :
- taux applicable pour les 14 premières heures supplémentaires effectuées dans le mois : montant annuel du traitement brut et de l’indemnité de résidence divisé par 1 820, puis multiplié par 1,25.
- taux applicable pour les heures supplémentaires au-delà de 14 effectuées dans le mois : montant annuel du traitement brut et de l’indemnité de résidence divisé par 1 820, puis multiplié par 1,27.

Le contingent des heures supplémentaires est fixé à 25 heures par mois.

Des dérogations peuvent intervenir pour une période limitée lorsque des circonstances exceptionnelles le justifient. D’autres dérogations peuvent être mises en place, de manière plus pérenne, par arrêté interministériel, mais dans le respect des garanties minimales de durée de travail et repos prévues par l’article 3 du décret du 25 août 2000. Les IHTS peuvent être cumulées avec l’indemnité d’administration et de technicité, instituée par le décret n° 2002-61 du 14 janvier 2002. Cette indemnité varie selon la manière de servir des agents.