samedi 28 avril 2012

1er mai: Rassemblement à LORIENT, place GLOTIN (palais des congrès)

La CFDT souhaite au lendemain du 2ème tour conserver toute sa puissance et sa force quelle qu’en soit l’issue. Dans ce contexte, la CFDT appelle plus que jamais à faire de ce 1er mai un évènement syndical et qui fait écho aux revendications portées par les salariés en cette période de crise. Elle rappelle le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale.
                                     
Cette journée ne doit servir à faire “un faiseur de Roi  “ mais bien à interpeller les deux finalistes à l’élection présidentielle, à remettre les sujets importants au cœur du débat !

Pour satisfaire les revendications POUR LE PROGRES SOCIAL, nous devons ENSEMBLE :

§        Faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
§        Exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
§        Faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

Tous mobilisés en tenue de travail
pour porter les vraies questions et attentes des salariés le 1er Mai !

Rassemblement à LORIENT, place GLOTIN
(palais des congrès)
A 10H30

vendredi 27 avril 2012

CFDT- INTERVENTI​ONS MEDIATIQUE​S :

LUNDI 30 AVRIL,
FRANCOIS CHEREQUE REPOND AUX QUESTIONS DE LIBERATION
ET EST L'INVITE DE FRANCE INFO
A PARTIR DE 8H15.
 
MARDI 1er MAI,
FRANCOIS CHEREQUE EST L'INVITE DE RTL
A PARTIR DE 7H50

vendredi 13 avril 2012

La Ligue des droits de l’homme pointe les féodalités françaises.

Le rapport annuel sur l’état des droits dans l’Hexagone dénonce un système qui, à l’échelon local et national, «asphyxie» la démocratie.

Par MICHEL HENRY
 
L’objectif est simple : «Réinventer la politique.» C’est l’atteindre qui s’annonce compliqué. Dans son rapport annuel sur «l’état des droits de l’homme en France», que Libération détaille, la Ligue des droits de l’homme (LDH) entend imaginer un «autre avenir». Prudemment, elle y met un point d’interrogation, justifié, vu l’étendue du «désenchantement démocratique» noté par son président, Pierre Tartakowsky : depuis les débâcles financières, les citoyens ont la certitude que «la "vraie politique" se joue sans eux».

Ce n’est pas la campagne en cours qui va les contredire. Celle-ci «vérifie l’échec de la société civile à se faire entendre», déplore Tartakowsky, plutôt sceptique sur l’éventuel «changement» à venir : «On peut avoir une alternance politique. Mais je ne sens pas une alternance de projet politique.»

Carrières. Aussi, la LDH s’attaque au système politique français. Ce «modèle monarchique» qui, de l’échelon présidentiel aux potentats locaux, «asphyxie» la démocratie. «Dans aucun pays on ne voit les mêmes gens en place depuis trente ans !» peste Jean-Pierre Dubois, président d’honneur de la LDH. Visé : le cumul des mandats ou des fonctions, auquel il faut «mettre fin partout», comme il convient d’interdire cette «rééligibilité indéfinie» qui permet aux carrières politiques de s’étaler sur des décennies.


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mercredi 4 avril 2012

Présidentielles: Des tensions entre les syndicats et le président sortant.

A moins de trois semaines du premier tour de la présidentielle, le ton ne cesse de monter entre Nicolas Sarkozy et les grands syndicats, qui se rejoignent pour condamner les virulentes attaques que leur lance le président-candidat, dans un bras de fer inhabituel. Après avoir dénoncé à plusieurs reprises depuis le début de sa campagne les corps intermédiaires, soupçonnés d'empêcher les réformes, Nicolas Sarkozy a multiplié les attaques contre la CGT et son leader Bernard Thibault, accusés de "faire de la politique".

Lundi, il a étendu ses attaques à la CFDT dont les militants à ArcelorMittal, qualifiés de "permanents", auraient "trahi la confiance des salariés" en faisant "de la politique au lieu de défendre l'intérêt des salariés".

La centrale de François Chérèque a riposté avec véhémence, condamnant "ces propos dangereux pour la démocratie". "Nous n'avons pas une position partisane dans cette campagne, mais quand on est attaqués dans le fondement de notre activité et que nos militants dans les entreprises sont attaqués, il est normal qu'on les défende et qu'on dise que cette mise en cause est extrêmement grave pour la démocratie", affirme Marcel Grignard, leader cédétiste.

Français Chérèque avait déjà haussé le ton vendredi, accusant le président-candidat de "manipulation de l'opinion", de "démagogie populiste" en tapant à "bras raccourcis sur les syndicats". Il s'était aussi montré vexé du refus de Nicolas Sarkozy de le recevoir: "une faille dans le dialogue démocratique fort regrettable".

mardi 3 avril 2012

CAMPAGNE PRESIDENTI​ELLE: PORTER LA PAROLE DES SALARIES ET REFUSER L'INSTRUME​NTALISATIO​N

Comme elle le fait traditionnellement à l'approche des élections présidentielles, la CFDT a interpellé les candidats des principaux partis démocratiques sur leurs programmes en matière sociale et économique. Quatre candidats ont reçu la CFDT : Eva Joly, François Bayrou, François Hollande et Jean-Luc Mélenchon.
 
Seul le candidat de l'UMP n'a pas souhaité répondre. La CFDT ne le rencontrera donc pas car la campagne officielle va débuter et il n'est pas question pour la CFDT de se trouver en position d'être instrumentalisée par un candidat si près du scrutin. C'est la première fois qu'un président de la République sortant refuse d'échanger avec la CFDT. Cette attitude de Nicolas Sarkozy est dans la ligne de ses attaques répétées depuis le début de sa campagne contre les corps intermédiaires, les partenaires sociaux et en particulier les syndicats. En février, la CFDT avait déjà condamné de tels propos en rappelant qu'il est nocif de faire des corps intermédiaires des boucs émissaires à des fins électoralistes.
 
Depuis, le président a attaqué directement les militants CFDT dans le but de les opposer aux « vrais » salariés. La CFDT déplore et condamne ces propos dangereux pour la démocratie en général et la démocratie sociale en particulier. La campagne présidentielle semble s'éloigner des questions sociales, qui sont pourtant les priorités des Français. La CFDT réaffirme qu'elle continuera, quel que soit le résultat de l'élection présidentielle, à défendre les intérêts des salariés par le biais de la négociation.