lundi 30 mars 2009
samedi 28 mars 2009
jeudi 26 mars 2009
mardi 24 mars 2009
samedi 21 mars 2009
Le 19 mars, une "journée réussie" de mobilisation
La journée nationale de mobilisation a rassemblé plus de salariés dans les cortèges que la précédente du 29 janvier. La CFDT entend désormais que le gouvernement réponde à ses propositions concrètes.
François Chérèque qualifie ce 19 mars de "journée réussie" avec "plus de monde dans les cortèges partout en France que lors la dernière, notamment plus de salariés du secteur privé". Une mobilisation en hausse qui montre selon le secrétaire général de la CFDT "l’importance de l’angoisse que ressentent les salariés français" devant l’ampleur de la crise. Dans ces conditions, "on ne comprend plus aujourd'hui quelle est la politique du gouvernement" insiste François Chérèque, avant d’ajouter que le gouvernement et le patronat doivent répondre "très sérieusement aux propositions" des syndicats."En effet, poursuit-il, dans cette journée, on ne se contente pas de protester. On fait des propositions concrètes et le gouvernement, les connaissant maintenant depuis plusieurs mois, doit nous y répondre très sérieusement". La CFDT fait notamment trois propositions concrètes : tout d’abord le financement du FISO (fonds d’investissement social) par la suspension du bouclier fiscal et la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires. Ensuite, la CFDT demande que les allégements de charges pour les entreprises soient conditionnés à des négociations, dans les entreprises, sur la formation et le déroulement de carrière. Enfin la CFDT réclame la remise en cause de la réforme de l’Etat telle qu’elle est conduite actuellement, ainsi que le gel des suppressions de postes dans les fonctions publiques.
vendredi 20 mars 2009
jeudi 29 mars 2009 : Une mobilisation réussie
Source: Ouest-france 19 mars 2009
lundi 16 mars 2009
Rénovation des grilles indiciaires : place aux catégories B et C
Eric Woerth a présenté en conseil des ministres la «feuille de route pour la fonction publique», qui évoque entre autres la « professionnalisation » des concours, la diversification des recrutements et une revalorisation des rémunérations. La nouvelle grille indiciaire de la catégorie B sera arrêtée en avril.
Cela fait suite à la rencontre entre le ministre du Budget M.Woerth, André Santini secrétaire d'Etat de la fonction publique, et les huit fédérations de fonctionnaires, le 3 mars dernier. L'agenda proposé par le gouvernement prévoyait 4 axes de travail : «mieux recruter les fonctionnaires, mieux gérer leurs carrières, mieux rémunérer leur travail et assurer un meilleur dialogue social.» Un bilan des chantiers engagés dans le domaine des concours et des recrutements doit être présenté aujourd'hui aux partenaires sociaux. La concertation sur la réforme des écoles de formation devrait se poursuivre jusqu'en avril.
En matière de rémunération, le point fonction publique sera revalorisé de 0,8% en 2009, pour une inflation prévisionnelle de 0,4%. La garantie individuelle de pouvoir d'achat (GIPA), «grâce auquel plus de 130.000 agents publics ont bénéficié, fin 2008, de compensations financières de 700 euros en moyenne, sera à nouveau mise en œuvre en 2009, avec un examen de la situation de l'ensemble des agents sur la période 2004-2008.»
Après la catégorie C, ce sera au tour des autres catégories de voir leurs catégories indiciaires révisées : en avril seront arrêtées celle de la catégorie B, avant que ne débute les discussions sur la catégorie A.
Par ailleurs, Eric Woerth prévoit que la rémunération des fonctionnaires sur leur résultats sera «développée: extension du bénéfice de la prime de fonctions et de résultats, instituée en 2008, et mise en place de l'intéressement collectif».
Selon le ministre, l'Etat consacrera en 2009 près de 3 milliards d'euros à l'augmentation de la rémunération des fonctionnaires, dont 1,6 milliard d'euros au titre de la progression automatique de carrière et 513 millions d'euros au titre de mesures catégorielles.
Source : www.maire-info.com
jeudi 12 mars 2009
Tous mobilisés, le 19 mars, pour obtenir de nouveaux résultats
Plein écran
(bd Cosmao Dumanoir)
à 10 heures
« Il nous faut réussir le 19 mars comme nous avons réussi le 29 janvier. » Le secrétaire national Gaby Bonnand l’a rappelé : la mobilisation du 29 janvier, qui a rassemblé plus de 2 millions de personnes dans les manifestations, dont 200 000 dans les cortèges CFDT, a permis d’engranger de premiers résultats. Parmi ceux-ci, la suppression des deux derniers tiers de l’impôt sur le revenu pour six millions de foyers fiscaux, la prime de 500 euros pour les demandeurs d’emploi justifiant de deux à quatre mois de travail, l’encouragement à porter le chômage partiel à 75% du salaire brut. Et surtout, l’annonce de la création d’un fonds d’investissement social, revendication phare de la CFDT. Pour François Chérèque, cet outil est l’indispensable complément au plan de relance économique du gouvernement : « Investir dans la recherche et le développement de nouveaux produits est une bonne chose. Mais on ne peut pas faire ces investissements sans investir dans les personnes, pour élever leur niveau de qualification. »
Le fonds d’investissement social, revendiqué par la CFDT et obtenu grâce à la mobilisation du 29, est une véritable avancée, a souligné le secrétaire national Marcel Grignard : « C’est la première fois en France qu’en période de crise, on choisit de former des salariés en difficulté aux métiers de demain. » Au regard de cette ambition, la dotation de l’État de 1,5 milliards d’euros est « insuffisante », a jugé François Chérèque : « Nous souhaitons aller jusqu’à cinq milliards en suspendant le bouclier fiscal pour les plus fortunés et la défiscalisation des heures sup’ », a rappelé le secrétaire général de la CFDT.
Ce sentiment que « le compte n’y est pas », face à l’ampleur d’une crise sans précédent, se vérifie également en matière d’emploi public et de pouvoir d’achat. François Chérèque a redit la nécessité d’être nombreux, le 19 mars prochain, pour permettre d’« aller plus loin » sur cette question, « avec une direction principale, conditionner les allégements de charges à des accords salariaux dans les entreprises ». Une façon, pour le secrétaire général de la CFDT, de rappeler le patronat à ses responsabilités face à la crise.
Pour la CFDT, le positionnement décalé du patronat par rapport à ce que vivent les salariés traduit la nécessité d’aller plus loin sur la question de la gouvernance des entreprises, « qui doit associer les salariés aux choix stratégiques des entreprises et des modalités de production et de répartition des richesses ».
Plus forts et plus visibles
« Les portes sont entrouvertes sur le pouvoir d’achat et le fonds d’investissement social, ouvrons-les ! » François Chérèque a rappelé l’importance d’être nombreux, mobilisés, lors de la journée du 19 mars « pour faire pression sur le patronat et le gouvernement en faveur d’un véritable changement de cap et obtenir de nouveaux résultats pour les salariés ». La CFDT entend bien peser, ce jeudi 19 mars, pour faire valoir sa culture du résultat au profit des salariés, premières victimes de la crise. Le secrétaire général de la CFDT a dit sa conviction d’une mobilisation d’ampleur : « Je suis persuadé que les salariés, étant donné de qu’ils vivent, sont déjà mobilisés. Et qu’ils seront aussi nombreux, dans la rue, que le 29 janvier dernier. » Le fait que 58% des cadres disent soutenir, dans un récent sondage, « le mouvement social du 19 mars prochain » plaide en ce sens.
mardi 10 mars 2009
François Chérèque à Angers
mardi 3 mars 2009
En 2009, les collectivités déclarent envisager de recruter 34 850 agents
- 53% des recrutements sont envisagés par les organismes communaux, soit environ 18 320 recrutements prévus au cours de l'année 2009 représentant 2,5 % de leurs effectifs actuels,
- 21 % par les organismes intercommunaux, soit 7 170 recrutements, représentant 3,6 % de leurs effectifs actuels,
- et 27 % par les organismes régionaux et départementaux, soit 9 370 recrutements, représentant 2,5% de leurs effectifs actuels.
Le nombre de recrutements envisagés est particulièrement important en Ile-de-France (20 % des recrutements envisagés par les moyennes et grandes collectivités), en Rhône-Alpes (12 %), en Provence-Alpes-Côte d'Azur (8,5 %) et en Bretagne (8 %).
Huit secteurs d'activités regroupent plus de la moitié des recrutements envisagés. Comme l'année dernière, il s'agit du bâtiment et du patrimoine bâti, de la petite enfance, des affaires juridiques et administratives, du social, de la voirie et des affaires scolaires. S'ajoutent à cette liste deux secteurs d'activités qui voient le poids relatif de leurs recrutements augmenter, à savoir la propreté, la collecte et la gestion des déchets (6% des recrutements envisagés, + 3 points) et la jeunesse et l'animation (5%, + 2,3 points).
Sont principalement recherchés d'une part, les métiers d'entretien du bâtiment, les métiers liés à la propreté, la collecte et la gestion des déchets et ceux liés à la voirie et d'autre part, les métiers du social et de la santé comme les aides à domicile, les travailleurs sociaux, les assistants d'éducation, les médecins, les infirmiers et les aides-soignants.
Pour la première fois, les collectivités ont été interrogées sur leur perception de l'évolution des métiers territoriaux. Elles ont indiqué les métiers qu'elles considéraient comme en déclin (à savoir les métiers liés à l'entretien), en développement (métiers de l'éducation et de l'animation), en transformation (métiers des ressources humaines) ou émergents (métiers de la communication et des systèmes d'information).
Pour consulter « Les tendances de l'emploi territorial 2009 », cliquez sur www.cnfpt.fr et www.observatoire.cnfpt.fr.
Les nouvelles du CNFPT - n°89 - février 2009