jeudi 25 février 2010

PETITE ENFANCE: La CFDT Interco appelle à une journée nationale de grève le jeudi 11 mars 2010



La fédération Interco-CFDT appelle tous les professionnels de la petite enfance à une journée de grève nationale et de manifestation le jeudi 11 mars pour s’opposer au projet de décret modifiant le règlementation de l’accueil de la petite enfance tract petite enfance mobilisation 11 mars.





Nous dénonçons vigoureusement le projet de décret modifiant la règlementation de l’accueil collectif de la petite enfance.

- Il aggrave les dépassements des capacités des établissements en autorisant l’accueil en surnombre qui passe de 10 à 20%,

- Il diminue le nombre de personnels qualifiés,

- Il ne permet plus aux directrices adjointes, en les incluant pour partie, dans l’effectif auprès des enfants, de se consacrer à leur rôle d’encadrement et de soutien des équipes.

Pour la Fédération CFDT INTERCO, ces modifications envisagées sont dangereuses. Elles portent atteinte aux conditions d’une bonne prise en compte des besoins fondamentaux des jeunes enfants et aux conditions de travail des agents.

Nous affirmons que lorsque les conditions de travail régressent, c’est la qualité de l’accueil qui en est affectée.

La CFDT a une autre vision de la politique de la petite enfance !

Ce doit être une priorité absolue qui nécessite des salariés formés et motivés, au sein d’équipes de professionnels, pour garantir aux parents un service d’accueil de qualité.

Aller dans le sens d’un assouplissement des normes d’accueil de la petite enfance, ce serait, de plus, au final, favoriser la déqualification de professions majoritairement exercées par des femmes. Ce serait contraire au principe d’égalité auquel nous restons très attachés et que nous devons tous défendre.

Pour un accueil de qualité, nous demandons le retrait du projet de décret modifiant la règlementation de l’accueil des jeunes enfants.

Mobilisons nous lors de la journée nationale d’action et de grève le jeudi 11 mars 2010 préavis de grève

A Paris, manifestation à 10h30, du M° Glacière (siège de la Défenseure des enfants) à Matignon (M° Rue du Bac).

La CFDT est engagée dans le collectif « Pas de bébés à la consigne ».

Voir tract sur le site www.pasdebebesalaconsigne.com

lundi 22 février 2010

Une initiative à noter !



Bordeaux sollicite ses agents pour optimiser le fonctionnement des services.

La ville de Bordeaux a mis en place un « printemps des idées » destiné à solliciter les propositions de l'ensemble des agents pour améliorer le fonctionnement des services.


C'est en 2008 que la ville de Bordeaux a mis en place son « printemps des idées » en consultant les 4000 agents de la collectivité pour recueillir leurs propositions sur 3 thèmes : le développement durable, l'amélioration de la qualité du service aux usagers et la modernisation du fonctionnement interne des services.

Une campagne de communication a été lancée avec une note du DGS à l'ensemble des directeurs, des affichettes annonçant la démarche dans les services et des urnes destinées à recueillir les idées. Les managers ont été chargés de relayer l'information auprès de leurs collaborateurs et plusieurs dispositifs ont été mis en place pour la transmission des propositions (urnes, courrier, intranet).

Plus de 280 idées ont été déposées et analysées par le service de la communication interne et un collège d'experts a vérifié la faisabilité de certaines suggestions techniques. Un jury composé de la DRH, du DGS et de représentants de la communication interne a sélectionné une douzaine d'idées par thème et attribué une note aux propositions (en fonction de la faisabilité, du coût, du caractère innovant et de l'intérêt pour la collectivité).

Neuf idées ont été retenues (mise en place d'un service d'attente téléphonique faisant la promotion des évènements de la ville, réalisation d'un guide de l'éco-agent ...). Une remise des prix a été organisée pour les lauréats et le journal interne de la collectivité a valorisé leur participation à l'opération.

Le dispositif a été bien accueilli par les agents qui ont tous accepté de lever l'anonymat sur leurs propositions à l'issue de l'opération. Le processus a été reconduit en 2009 mais sur des thématiques mieux ciblées : concours à l'agenda 21, simplification du fonctionnement interne et amélioration de la proximité avec les usagers. La mise en application de chaque idée qui était du ressort de la communication interne, est désormais pilotée par les directions concernées.


Extrait de Bulletin RH - N° 287 (18/02/2010) Lettre du cadre


jeudi 18 février 2010

Déclaration intersyndicale du 15 février 2010

Dans une déclaration commune du 15 février, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa, appellent à une journée de mobilisation le 23 mars 2010.

Lors du Sommet social qui s’est tenu aujourd’hui, le président de la République s’est limité à annoncer une série de rendez-vous. Les organisations syndicales continuent de manifester leur profonde inquiétude sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites.

Le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques publiques. Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation avec le secrétaire d’Etat à l’emploi.

Alors que les organisations syndicales ont récemment dénoncé les atteintes au statut général des fonctionnaires, le gouvernement ne dit rien non plus sur le malaise dans la Fonction publique. Au nom de la révision générale des politiques publiques, il supprime des emplois au détriment des missions des services publics.

La dégradation des conditions de travail et de l’emploi touche les salariés du privé comme du public.

Concernant les retraites, avec un projet de loi annoncé dès septembre 2010, le calendrier reste très serré. Les organisations syndicales affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites, prenne en compte l’ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités.

Les rendez-vous fixés par le président de la République et les négociations avec le patronat doivent être l’occasion d’apporter des solutions favorables aux salariés. La situation économique et sociale nécessite l’intervention convergente des salariés du public comme du privé, des retraités, des privés d’emplois, pour porter avec force leurs attentes et défendre leurs intérêts communs.

C’est pourquoi les organisations syndicales décident d’une mobilisation inter-professionnelle unitaire afin de peser sur ces différents rendez-vous. Elles décident ensemble d’une journée qui donne lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays le 23 mars.

Les organisations syndicales réaffirment que la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l’emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveur d’une relance économique respectueuse des impératifs écologiques.

mardi 16 février 2010

Réforme des retraites : un projet de loi «début septembre»





Sur la réforme des retraites, veut avancer vite... sans avoir l'air de passer en force. Lors du sommet social qui s'est tenu ce lundi à l'Elysée, le chef de l'Etat a donné un petit répit au partenaires sociaux qui craignaient des négociations à forcée en vue d'un projet de loi cet été. Finalement, le chef de l'Etat a annoncé qu'un texte serait bien discuté au , mais «début septembre».



Pour ce faire, une concertation avec les partenaires sociaux commencera «début avril».


«Compte-tenu du temps que les mesures que nous prendrons mettront à produire leur plein effet, si nous voulons sauver le système de retraite, nous ne pouvons plus différer les décisions», a précisé le chef de l'Etat à l'issue de sa rencontre à l'Elysée avant d'ajouter : «Au début du mois de septembre, le gouvernement prendra ses responsabilités et déposera un texte. Ce qui fait que la question de la pérénité de nos systèmes de retraites sera réglé à l'automne prochain.»

La concertation commencera «début avril»


La concertation sur cette réforme des retraites devrait commencer début avril quand le Conseil d'orientation des retraites (COR) fera connaître ses projections financières sur l'équilibre des régimes. «Nous prendrons tout le temps nécessaire pour dialoguer pour que les positions de chacun soient parfaitement comprises, pour que les Français soient clairement informés des enjeux et des solutions», avait tout d'abord précisé le chef de l'Etat avant de détailler le calendrier : «Nous allons donc attendre la remise du rapport du COR» (Conseil d'orientation des retraites). Sur la base de ce rapport publié au début du mois d'avril, Xavier Darcos et Eric Woerth, pour la partie publique, entameront des négociations avec les partenaires sociaux. Ces négociations se dérouleront aux mois d'avril, mai, juin, éventuellement août si nécessaire.»
«En tout état de cause, celle-ci (la réforme) ne sera pas adoptée par le Parlement en juillet. Je veux un débat approfondi, qui ne s'enlise pas, qui ne s'éternise pas, mais qui prendra le temps qu'il faut. Il n'est pas question de passer en force», a-t-il souligné.


source: Le parisien.fr

lundi 8 février 2010

Nouvelles modalités d'avancement de grade



VOUS ÊTES :


ADJOINT ADMINISTRATIF DE 2ème CLASSE
ADJOINT TECHNIQUE DE 2ème CLASSE
ADJOINT DU PATRIMOINE DE 2ème CLASSE
ADJOINT D'ANIMATION DE 2ème CLASSE
AGENT SOCIAL DE 2ème CLASSE


Les dispositions du décret 2009-1 71 1 du 29 décembre 2009 introduisent une nouvelle possibilité d’avancement au grade d’adjoint de 1 ère classe des cadres d’emplois des adjoints administratifs, adjoints techniques, adjoints du patrimoine, adjoints d’animation et agents sociaux de 2ème classe.

Cet avancement de grade était jusqu’à présent, outre les conditions d’ancienneté et d’échelon, assujetti à la réussite d’un examen professionnel.

Désormais, les grades de 1 ère classe pour les adjoints (toutes filières) et les agents sociaux de 1 ère classe sont accessibles au choix, c’est à dire sans condition d’examen pour les agents du premier grade (seconde classe) ayant atteint le 7ème échelon et justifiant de dix ans de services effectifs dans leur grade.

Les conditions d’avancement liées à l’obtention de l’examen professionnel pour les agents ayant atteint le 4ème échelon et justifiant de trois ans de service effectif dans leur grade restent bien entendu en vigueur.


jeudi 4 février 2010

Retraite et licenciements des fonctionnaires

Les relations entre gouvernement et syndicats de fonctionnaires risquent de se tendre encore plus autour de deux dossiers, la future réforme des retraites et un projet de décret sur la mobilité qui introduit une brèche dans la garantie d'emploi dans la Fonction publique. Ce projet met en musique les principes d'une loi sur la mobilité des fonctionnaires votée l'été dernier.

« Le fonctionnaire dont l’emploi a vocation à être supprimé » peut « être placé en réorientation professionnelle », prévoit l’article 2 du texte. Dans un second temps, ce fonctionnaire « peut être licencié » après trois refus d’affectation, prévoit l’article 10.
Une telle réforme risque d’affecter leur mission de « neutralité et d’impartialité », a jugé, le 2 février, sur Europe 1 le secrétaire général des fonctionnaires CGT, Jean-Marc Canon.
Si le fonctionnaire est « corvéable à merci, si demain il peut être licencié », « comment pourra-t-il s’opposer à des actes éventuellement délictueux de son employeur public ? », s’est-il demandé, en prenant l’exemple d’un maire qui voudrait « favoriser une association, en dépit du bon sens ».

Le ministre de la Fonction publique Eric Woerth a jugé ce changement « profondément normal » mardi sur France Info, en affirmant que les emplois proposés à un fonctionnaire dont le poste est supprimé tiennent « compte de ses capacités, de sa formation, de ses contraintes familiales ou de contraintes géographiques ».
Si, pour la troisième fois, « la personne refuse, c’est qu’au fond, elle n’a plus envie de travailler dans l’administration » et il n’y a « pas de raison que l’administration continue à ce moment-là à payer », a-t-il jugé.
L’entourage du ministre a rappelé que le projet de décret, présenté le 11 février au Conseil supérieur de la Fonction publique d’Etat, « ne concernera que la fonction publique d’Etat ».

« Jusqu’ici, les changements d’affectation imposés passaient par une commission administrative paritaire (CAP). Là, il n’y aura plus aucune discussion, plus aucune transparence, tout se fera de gré à gré », dans le bureau du supérieur hiérarchique, a déploré Anne Balthazar (FO).
Le projet de décret prévoit un passage en CAP lors du licenciement mais pas pour la mise en « réorientation », faisant craindre à FO l’apparition d’une « nouvelle catégorie de fonctionnaires », à « épée de Damoclès au dessus de la tête ».
Ce texte « très lourd », « dangereux pour la carrière des fonctionnaires », a été rédigé « sans concertation » a déclaré Brigitte Jumel (CFDT), qui se joindra à une intersyndicale le 8 février, alors qu’elle n’avait pas appelé à la manifestation du 21 janvier contre les réductions d’effectifs.


Inquiétude sur les retraites

Autre motif d’inquiétude, le risque de voir, dans le cadre de la réforme globale des retraites à laquelle va s’atteler le gouvernement cette année, la pension des fonctionnaires calculée sur les 25 meilleures années, comme dans le privé, au lieu des six derniers mois.
« Aucune question n’est taboue. Celle de la pension sur les six derniers mois de salaire dans la fonction publique se pose évidemment », a déclaré samedi 29 janvier au Figaro le premier ministre François Fillon. Mais, a-t-il ajouté, il faut tenir compte « du fait que les primes ne sont pas intégrées dans le calcul » des pensions.

« Le gouvernement veut remettre en cause les retraites et pensions de tous les salariés » et « prétend dissimuler ses objectifs par le tintamarre médiatique autour de l’égalité de traitement entre fonctionnaires et salariés du privé », a réagi FO dans un communiqué le 2 février.
La FSU a pour sa part estimé qu’une harmonisation entre les secteurs public et privé, « n’a de sens qu’en terme d’objectifs communs ».

Source: La gazettes des communes et l'AFP - 02/02/2010


lundi 1 février 2010

Concours d'attaché : 4 copies égarées, 777 candidats doivent recomposer



Mauvaise surprise pour les 777 candidats de Bretagne, Normandie et Pays-de-Loire, qui ont passé les écrits du concours interne d’attaché.

Ils viennent d’apprendre qu’ils doivent repasser l’épreuve de résumé d’une durée de trois heures qui s’était tenue le 17 novembre dernier. Lors de la double correction, quatre copies ont été égarées. « Dans un souci d’équité, le jury a décidé d’annuler l’épreuve, a expliqué Pierre Chevalier, directeur régional du Centre National de la Fonction Publique Territoriale. C’est très désagréable pour les candidats, très difficile à organiser, car il faut qu’ils se libèrent de nouveau, se déplacent. » Les nouvelles convocations sont parties vendredi dernier.

Les candidats sont invités à recomposer jeudi 4 février de 14 h à 17 h
au parc des expositions d’Angers
.

« Toutefois, selon le directeur, cet incident ne devrait pas avoir d’impact sur le calendrier initial avec des résultats définitifs fin avril, début mai. »