mardi 16 février 2010

Réforme des retraites : un projet de loi «début septembre»





Sur la réforme des retraites, veut avancer vite... sans avoir l'air de passer en force. Lors du sommet social qui s'est tenu ce lundi à l'Elysée, le chef de l'Etat a donné un petit répit au partenaires sociaux qui craignaient des négociations à forcée en vue d'un projet de loi cet été. Finalement, le chef de l'Etat a annoncé qu'un texte serait bien discuté au , mais «début septembre».



Pour ce faire, une concertation avec les partenaires sociaux commencera «début avril».


«Compte-tenu du temps que les mesures que nous prendrons mettront à produire leur plein effet, si nous voulons sauver le système de retraite, nous ne pouvons plus différer les décisions», a précisé le chef de l'Etat à l'issue de sa rencontre à l'Elysée avant d'ajouter : «Au début du mois de septembre, le gouvernement prendra ses responsabilités et déposera un texte. Ce qui fait que la question de la pérénité de nos systèmes de retraites sera réglé à l'automne prochain.»

La concertation commencera «début avril»


La concertation sur cette réforme des retraites devrait commencer début avril quand le Conseil d'orientation des retraites (COR) fera connaître ses projections financières sur l'équilibre des régimes. «Nous prendrons tout le temps nécessaire pour dialoguer pour que les positions de chacun soient parfaitement comprises, pour que les Français soient clairement informés des enjeux et des solutions», avait tout d'abord précisé le chef de l'Etat avant de détailler le calendrier : «Nous allons donc attendre la remise du rapport du COR» (Conseil d'orientation des retraites). Sur la base de ce rapport publié au début du mois d'avril, Xavier Darcos et Eric Woerth, pour la partie publique, entameront des négociations avec les partenaires sociaux. Ces négociations se dérouleront aux mois d'avril, mai, juin, éventuellement août si nécessaire.»
«En tout état de cause, celle-ci (la réforme) ne sera pas adoptée par le Parlement en juillet. Je veux un débat approfondi, qui ne s'enlise pas, qui ne s'éternise pas, mais qui prendra le temps qu'il faut. Il n'est pas question de passer en force», a-t-il souligné.


source: Le parisien.fr