samedi 26 mai 2012

Les syndicats de fonctionnaires dans l'attente d'une rencontre avec La ministre M. Lebranchu

Les syndicats de la fonction publique ont convenu d'attendre d'avoir rencontré tour à tour leur nouvelle ministre Marylise Lebranchu avant de définir une plateforme commune de revendications(...)

Mardi soir, cinq des huit organisations de fonctionnaires (CGT, CFDT, Unsa, FSU et Solidaires) se sont réunies dans les locaux de la CGT, tandis que trois autres étaient absentes, FO, la CGC et la CFTC.
A l'issue de cette réunion, les organisations ont décidé de rencontrer la ministre en réunion bilatérale avant de s'accorder sur une éventuelle plateforme de revendications communes.
"On a dit que chacune de nos organisations rencontrerait en bilatérale la ministre et qu'après, on verrait si dans ces échanges que nous avions pu avoir, si dans ce qu'elle annonçait pour la suite, il y avait matière à porter ensemble des choses", a indiqué à l'AFP Brigitte Jumel (CFDT). (...)

De son côté, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a indiqué mercredi sur RTL que les organisations syndicales allaient être reçues par Mme Lebranchu.
Relevant que les fonctionnaires avaient "souvent été méprisés", il réaffirmé que la Révision générale des politiques publiques (RGPP), qui se traduit notamment par le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique d'Etat, allait "être stoppée".
"Je vais écrire à tous les fonctionnaires de la République pour leur dire que je leur fais confiance, au nom du gouvernement, et que je les respecte et que j'ai, avec tous les membres du gouvernement, besoin d'eux pour réussir le redressement de la France", a ajouté M. Ayrault.

(La lettre du cadre territoriale)

mardi 8 mai 2012

Harcèlemen​t sexuel: Combler le vide juridique au plus vite


Après la mise en cause par un prévenu de la loi qui permet de sanctionner pénalement le harcèlement sexuel, le Conseil constitutionnel a décidé, ce vendredi 4 mai, d’abroger l’article l. 222. 33 du code pénal.
Cette décision crée un vide juridique préoccupant pour les victimes. Il est indispensable d’engager au plus vite un processus d’élaboration d’une norme pour combler ce vide.

Les conséquences de cette situation doivent être tirées pour l’élaboration des nouvelles dispositions : la nouvelle définition du délit doit être suffisamment précise pour permettre une parfaite répression de celui-ci et déclencher une véritable prévention ainsi qu’une réelle prise en charge des victimes.

Pour la CFDT, le législateur se doit d’intervenir dans les meilleurs délais sur un sujet où il y a trop souvent une tendance culturelle à minimiser la gravité des faits et leur impact sur les victimes.

Ces atteintes à la dignité s’exercent aussi sur le lieu de travail. En France, 25 % des faits de harcèlement sexuel y sont commis.

(Communiqué officiel de la CFDT)