mercredi 27 avril 2011
vendredi 22 avril 2011
Suppression du bouclier fiscal
Une réforme fiscale de fond est indispensable
Le gouvernement confirme la suppression du bouclier fiscal. Ce dispositif était insupportable dans une société éprouvée par la crise, qui voit les inégalités et l’exclusion progresser.
La CFDT exige aussi la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires qui pénalise l’emploi.
Cette réforme de façade ne concerne que l’imposition des plus aisés. Elle ne suffit pas à mettre plus de justice dans l’impôt sur le revenu. La CFDT réclame une refonte globale de notre système de prélèvements obligatoires qui intègre :
· Une révision de l’ensemble des tranches d’impôt sur le revenu
· La suppression les niches fiscales injustifiées
· La suppression les prélèvements libératoires sur les revenus du capital
· Un remplacement du quotient familial par une allocation forfaitaire par enfant
Cette réforme de fond est un élément essentiel pour rebâtir notre pacte social.
jeudi 21 avril 2011
François Chérèque: la prime va "diviser les salariés" et limiter les augmentations de salaires.
En annonçant cette prime, le gouvernement a créé "beaucoup d'espoir",mais "il y aura beaucoup de déçus", a affirmé le numéro un de la CFDT sur LCI.
"Regardez l'écart (...) D'une prime de 1.000 euros pour les entreprises qui font des bénéfices, nous passons à une prime dont le montant n'est pas défini, qui va falloir négocier, dans les entreprises de plus de 50 salariés", a-t-il fait valoir.
"On va diviser les salariés entre eux" et "il faut ne pas connaître les négociations d'entreprise pour faire une erreur de ce type", a poursuivi M. Chérèque.
Selon lui, dans une entreprise "qui va se voir imposer une prime sur laquelle elle ne paiera pas d'impôt sur les sociétés, moins de charges, il y aura moins d'augmentation de salaires, plus de prime".
"Celui qui va y perdre, c'est le salarié, par contre pour l'entreprise, ce sera un cadeau, un effet d'aubaine", a-t-il dénoncé.
Cette disposition, arbitrée mercredi soir à l'Elysée, est "une catastrophe, en particulier pour les salariés des petites entreprises", alors que "le patronat s'en sort bien", a-t-il insisté.
Selon François Chérèque, "le gouvernement a d'autres moyens d'agir", comme "donner un coup de pouce au smic" ou prendre des mesures "sur l'énergie". "Il a une responsabilité directe qu'il ne prend pas", a-t-il déploré.
Interrogé sur le gel du point d'indice des fonctionnaires, le leader de la CFDT a jugé "insupportable" la démarche du gouvernement. "Il nous avait dit « on va avoir moins de fonctionnaires mieux payés ». On a moins de fonctionnaires, on a une désorganisation de l'Etat, on a des fonctionnaires moins payés", a-t-il résumé.
Le gouvernement "trouve de l'argent pour alléger les impôts des grandes entreprises mais ne trouve pas d'argent pour augmenter ses fonctionnaires", a-t-il dénoncé.
samedi 2 avril 2011
Promotion Interne 2011
vendredi 1 avril 2011
Vos questions
est-il du travail Effectif ?
Le temps passé entre deux lieux de travail est du temps de travail effectif dès lors qu'il est intégralement consacré au trajet et que l'agent ne peut vaquer librement à ses occupations personnelles.
Une adjointe technique territoriale affectée à l'entretien des écoles demandait la reconnaissance en tant que travail effectif des temps de trajet passés entre ses deux lieux de travail ainsi qu'une pause de vingt minutes.
La haute juridiction a estimé que le temps de trajet de 15 minutes laissé à l'agent à la fin de son premier service pour se rendre de son premier à son deuxième lieu de travail, distant de 1,1 kilomètre du premier, puis les 15 minutes qui lui étaient laissées pour en revenir et prendre son nouveau service, étaient intégralement consacrées à son trajet sans qu'elle puisse vaquer librement à ses occupations personnelles.
Le Conseil d'État a considéré que l'intéressée était durant cette période à la disposition de son employeur et que ces temps de trajet devaient, par conséquent, être regardés comme du temps de travail effectif.
Il a été précisé que ces temps de trajet étant assimilés à du temps de travail effectif, l'agent pouvait être regardée comme travaillant sans interruption de 7 h à 15 h. Dans ces conditions, le travail de l'agent excédant le seuil de 6 heures, l'intéressée avait bien droit à une pause de 20 minutes.
(CE 13 décembre 2010 - n° 331658).
via Bulletin RH La lettre du cadre territorial