mardi 19 octobre 2010

INADMISSIBLE !

Aujourd'hui nous étions 20 000 manifestants contre la réforme de la retraite à battre le pavé pour défendre nos idées. Le parcours a été modifié tôt ce matin et au lieu du parcours habituel, nous partons vers le port de pêche. La manifestation est, comme à son habitude, pacifique, composé de salariés, de familles, de retraités souvent unis sous une bannière.


Mais cela ne va pas durer. Le cortège est stoppé par les CRS alors que l'on vient de passer les halles de merville. Premier dialogue. On avance de nouveau. C'est de courte durée. On stoppe de nouveau. On sent la tension qui monte au sein du cortège. Un responsable CFDT prend le micro pour nous dire que la police refuse qu'on dépasse le pont. C'est alors que tout à coup, sans sommations aucune, les grenades lacrymogènes tombent sur la foule. Tout le monde courent vers les rues adjacentes. Les yeux pleurent, les gorges piquent. Mais personne ne veut abdiquer. On est là pacifiquement à manifester et on reçoit des lacrymo comme si on était des casseurs. On retourne dans la rue, mais chaque fois qu'on avance de nouvelles grenades sont lançés. Les plus remontés affrontent les CRS pendant que la décision est prise de quitter la manifestation. Nous ne voulons pas répondre à la provocation du gouvernement et parlons déjà des prochaines actions que nous allons mener. A bon entendeur...





Au dernière information, quatres blessés dont une personne de 77 ans ont été touchés par les projectiles lançés par les CRS. A coté de moi, c'est un enfant de 8 ans qui a été touché par les gaz lacrymogènes et une collègue blessé au genou par un des projectiles.